ATIOST se mobilise pour les femmes usagères de drogues notamment injectables qui représentent certes une minorité, mais faisant face à la stigmatisation et à des vulnérabilités accrues au VIH et VHC.


Selon l’ONUDC, elles représentent le 1/5ème des usagers de drogues. Elles sont peu visibles. Leurs vulnérabilités accrues est dû au fait qu’elle peuvent avoir recours au travail du sexe et avoir des difficultés à négocier l’usage de préservatif.

Le dossier écrit par Sarah Coscas, publié dans la revue Sages Femmes (volume 2, Issue 1, January-Februray 2022, pages 29-32) rapporte les fait suivants:

En matière de représentation

La pathologie addictive est vécue comme une maladie taboue, surtout lorsqu’elle concerne une femme.

Les consommatrices de substances illicites éprouvent de la honte, tandis que les

En matière de consommation

Les femmes ont leur propre mode de consommation et leurs propres facteurs de risque d’usages problématiques. Elles n’ont pas les mêmes attentes que les hommes. De plus, ces dernières évoluent avec l’âge.

À l’adolescence, les jeunes filles sont en quête de contact social : elles recherchent un produit qui aura un effet euphorisant et désinhibiteur, notamment pour faciliter les rapports sexuels. Le comportement de celles qui consomment du cannabis, qui arrive en tête de liste des substances

Dommages

Les femmes développent particulièrement rapidement des problèmes de santé, Elles sont davantage exposées aux infections sexuellement transmissibles, notamment quand elles ont des relations sexuelles en échange de produits ou d’argent. Elles pratiquent moins l’injection de drogues que les hommes, mais celles qui le font – en général avec leur partenaire – ont tendance à partager plus souvent leurs seringues.

Addiction et grossesse

La maladie addictive ne s’arrête pas au début de la grossesse, qui constitue néanmoins une période privilégiée durant laquelle la femme est susceptible de modifier ses pratiques de consommation, d’autant plus qu’elle est amenée à rencontrer des professionnels de santé.

 

ATIOST se lance dans un projet de partenariat avec MENHARA pour cette frange de la population, à travers un projet pilote de 6 mois dont le but est de sensibiliser X…… femmes usagères de drogues à travers des éducatrices pairs.

Activité au cours de la session de formation.